Les belles escales sont à eux, aux suivants et aux premiers, aux autres toujours, à ceux qui savent accommoder et prendre le bon temps, jouissant de la vie comme une adolescente ou un chat heureux qui se prélasse au soleil.
Je les observe à ma fenêtre, assise, faisant face à leurs horizons, à leurs rêves qui se dessinent à vue, sans fausse note ni prétention, des rêves objectivés dont la propreté des contours me laisse songeuse.
Je rêve aux rêves de ceux qui me sont étrangers. Leurs cours sont profondes, mille espaces à investir. On m'y signale toutes les possibilités, multiples et infinies.
Un jour je piquerais les "je" des autres pour investir ma vie. Tu verras, je serais grande, forte et conquérante. Tu pourras être fière de moi, finalement.
Mais au moins j'ai mes ailes pour moi. Peux-tu en dire autant à présent ?
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