04/03/2013

NORMAL


S’apercevoir qu’on est en mars. Faire un premier bilan que l’on qualifie de provisoire pour se prémunir de l’échec dont on se plaint à la cantonade. Faut assumer, faut en parler qu’il dit E. quand il ne me dit pas que c’est normal pour me rassurer. Normal, c’est le président français qu’on n’aime pourtant pas trop, ni l’un ni l’autre. Normal, c’est l’excellence d’une école qui pond des brillants chercheurs et enseignants. En dehors de cette sphère, normal, c’est un peu comme “chouette”, “sympa” ou “rigolo”, un adjectif qu’on préfère réserver aux autres.

J’aime l’idée de bien maîtriser les espaces, le temps, peut-être les gens aussi, même si je sais le très peu politiquement correct de l’affaire. Se (re)mettre à écrire, avec ce que cela comporte de “pas joli” à prononcer et de difficultés. Découvrir tous ces espaces, ces fenêtres et portes ouvertes, ces toiles infinies pleines de mots et d’aventures, parfois de doutes. C’est tout aussi rassurant qu’accablant. On peut, puisque qu’ils peuvent, mais parfois il semble que pouvoir est à autrui ce qu’attendre est a soi. Il y a de la jubilation dans l’aventure des découvertes nouvelles et ce particulièrement dans la rencontre des mots.

Comment faire quoi ?

Quoi, alors quoi ? Et les épaules ? Sont-elles assez calibrées ? Engoncée dans les recherches, sentiments, lectures, quoi, alors quoi ? Les épaules pas carrées pour l’aventure littéraire et sportive. Pourtant avancer, esquiver. L’art de la guerre, de la boxe, de l’endurance.



Image : extraite du clip "Mes épaules" d'Albin de la Simone réalisé par Jean-François Spricigo

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