08/06/2010

SI. PEUT-ÊTRE. ALORS



Il y aurait peut-être eu. Non. Quoi que. Ne sais pas. Plus.
Après tout le temps. Après tant d'attente. Quelques passions éparpillées là. Ou ailleurs.
Nous y voilà. À l'aube des grands projets. Devant le seuil. Face à une vie téléphonée. Sans écart. Sans surprise. Toi(s) derrière de grands sourires.
Partir. Partir. Partir. Non. Non. Plus loin. Si seulement. Si. Voyages : l'affaire d’un citadin embourgeoisé.
"La même chose s'il vous plaît". Grand verre d'eau. Caféine. Honte du train-train. Acceptation dans l'indifférence des pairs.
Trop tôt pour faire son âge. Enfin. La vérité : aveu d'un vieillissement précoce. C'est avilissant. Y prendre goût.
Il y avait Avant : la littérature et quelques espoirs de rédemption dans les Lettres. Tsunami du quotidien. Et puis ton regard qui me rassure malheureusement. Reprendre tout à zéro alors.



Photographies : Pauline Miel

2 commentaires :

  1. Ce titre suffirait à établir dans un haïku une totalité de sens, au-delà de la logique, dans sa fragilité même, sa rupture, son élan (et finalement : son sursaut)

    RépondreSupprimer
  2. C'est amusant car je crois que l'ombre de la lecture de Où que je sois encore plane sur ce petit bout de texte.
    Difficile évidemment d'égaler votre plume. Merci de votre passage, lecture et aimable commentaire.
    AcC

    RépondreSupprimer