"Mon ami, j’ai de plus en plus, l’impression que c’est tout et si près. Qu’à présent, en dépit du doute et des questions, il y a le besoin et le plaisir - oui, enfin le plaisir - de tout écrire, sans penser à ce que tu penseras, sans imaginer les déceptions, frustrations et éventuels agacements alentour. Comme on va au théâtre, on lit, on voit des films, et souvent on n’aime pas, en l'occurrence souvent je n’aime pas, mais cela existe après tout, et d’autres en prennent leur parti, avec contentement, voir passion, mon amie V. a, par exemple, beaucoup aimé “Quand la nuit tombe” de Guillaume Vincent, d’autres aussi certainement puisque la pièce “marche” à Avignon [et pas “en”] et à la colline [et pas sûr] et aussi à Télérama et aux Inrocks je crois, mais là c’est plus proche, attendu que V. et moi partageons des goûts communs, je ne peux donc pas me contenter de reléguer son avis au rang et simple motif de complaisance - dont font, tôt ou tard, montre les critiques - comme on le fait la plupart du temps, balayant l’erreur d’un revers indolent de la main. J’ai encore une fois pas aimé, mais elle oui. Alors pourquoi pas.
Et puis la faute, je ne la crains pas, la Faute c’est là, à 507 km de chez moi, 4 heures 51 minutes de marge dans les conditions actuelles de circulation. A l’abri pour ce temps-ci, autant risquer le tout pour le tout, le rien et le reste. Après on fera un point là-bas et puis il y a la mer qui console tout, alors pourquoi pas, encore.... Je suis heureuse d’être ici avec toi mon ami."
15/04/2013
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